Bruxelles, le 29 décembre 2004

Chers Collègues,

L'Internationale de l'Education a dégagé des fonds pour permettre aux affiliés des pays bordant l'Océan Indien de porter secours aux enseignants et à leurs familles frappés par les tsunamis du 26 décembre.

Selon la Croix-Rouge Internationale, les populations des régions côtières ont payé un lourd tribut à cette catastrophe qui aura fait plus de 140 000 victimes. La plupart des communautés sinistrées se trouvent en Indonésie, au Sri Lanka, en Inde et en Thaïlande. Le Bangladesh, la Birmanie, la Malaisie et les Iles Maldives sont également gravement touchés, de même que des pays d'Afrique de l'Est, dont le Kenya, les Seychelles, la Somalie et la Tanzanie. Plusieurs millions de personnes manquent d'eau, de nourriture et de soins médicaux pour survivre.

Les affiliés de l'IE en Asie du Sud-Est défendent les intérêts de 7,1 millions d'enseignants.¹ Selon nos estimations, plus de 15 000 enseignants, directement ou indirectement touchés par la catastrophe, pourraient avoir besoin d'une aide humanitaire. Avec l'appui de l'Internationale de l'éducation, leurs syndicats seront en mesure de leur apporter cette aide.

Le 28 décembre, nous avons alloué un montant de 30 000 EUR à des programmes de secours en Indonésie, au Sri Lanka et en Inde. Le Bureau régional de l'IE à Kuala Lumpur tient à présent des consultations avec les syndicats membres de ces pays sur les modalités de mise en œuvre des programmes et de distribution des fonds.

Les fonds ne sont pas suffisants et nous appelons toutes les organisations affiliées à contribuer au Fonds de Solidarité de l'IE. Les dons peuvent être adressés à :

Nous vous remercions de votre solidarité

Sincères salutations

Fred van Leeuwen
Secrétaire général