Le Sgen-CFDT de l’étranger voit s’ouvrir la campagne 2009-2010 des bourses scolaires dans le réseau de l’enseignement français de l’étranger avec une très grande inquiétude.

Dès son annonce en 2007, le Sgen-CFDT a dénoncé le caractère inadapté et injuste de la « prise en charge », la « gratuité » décidée par Sarkozy.

Aujourd’hui, les expressions d’opposition à cette mesure sont encore fort nombreuses tant les effets pervers qui y sont liés sont multiples.

Certaines familles aisées qui en bénéficient ont tout à fait les moyens les frais de scolarité de leurs enfants.

Certaines entreprises se défaussent, laissant au soin de la collectivité nationale d’assumer la scolarisation des enfants de leurs expatriés.

La PEC coûte cher (soit à terme + de 750M€) et ses effets délétères sont multiples :

• Dans le réseau des établissements français de l’étranger, l’arrivée de nouveaux élèves (+6 900 en 2008 à l’AEFE), se fait à budget constant. Les frais d’écolages s’envolent année après année et les nouvelles recherches d’économie sont décidées aux dépens du budget classique des bourses qui sera insuffisant cette année : le coefficient K sera porté dès maintenant de 0,20 à 0,25 (0,35 pour les Etats-Unis).

• Pour permettre aux Français de profiter de la PEC au lycée, le budget des bourses sera ponctionné, avec pour effet la réduction des quotités accordées aux familles aux revenus moyens.

Pour le Sgen-CFDT, cette décision est inacceptable.

Le Sgen-CFDT demande que le budget alloué à la PEC soit versé dans le budget général des bourses afin que toutes les familles françaises qui scolarisent leurs enfants dans un établissement français de l’étranger puissent profiter de cette manne financière.

Le Sgen-CFDT demande que le budget de l’AEFE soit fortement abondé à l’occasion du projet de loi de finances 2010.