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Supplément au N° 61 – décembre 2000 INFORMATION ÉTRANGER |
Attention : le forum sur la toile est désormais sur
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L’ordre du jour est soumis aux organisations syndicales avec un point rajouté en “questions diverses” sur l’accès des femmes aux emplois et postes d’encadrement supérieur au Département, en application de la circulaire du 6 mars 2000 du Premier Ministre.
Plusieurs problèmes sont soulevés d’emblée : la durée de ce comité technique paritaire ministériel prévue sur une seule journée avec un ordre du jour très chargé et des dossiers de préparation parvenus tardivement aux organisations syndicales .D’autre part, la C.F.D.T. insiste pour que les réunions de concertation reprennent à un rythme régulier afin d’alléger l’ordre du jour du CTPM. Elle demande également qu’un point soit fait sur la fusion des agents de catégorie B et renouvelle sa demande de fusion des C.T.P. (C.T.P.M. 1 qui concerne les personnels diplomatiques et consulaires et C.T.P.M. 2 pour les personnels culturels et les assistants techniques). C’est un non catégorique tant de la part de l’Administration que de I’USMAE et FO. La DGA indique que le Comité technique Paritaire I est celui des agents DU MAE, tandis que le second est celui des agents “de passage” !!(sic).
En ce qui concerne le
procès-verbal des différents CTP, la C.F.D.T. a obtenu, par décision du
Conseil d’Etat que l’expédition de ces documents devait s’effectuer
dans une “période, implicitement mais nécessairement inscrite dans un délai
de quinze jours”. L’Administration a répondu qu’elle serait en
mesure d’adresser dans ces délais un relevé de conclusions des CTP mais
aucunement un procès-verbal.
Un nouveau décret devrait paraître rapidement sur l’alignement du concours de conseiller d’orient sur celui de l’ENA: les candidats pourront ainsi concourir 5 fois au lieu de 3 actuellement.
Nouvelle
bonification indiciaire : les textes étudiés au précédent CTP de juin
n’étant pas conformes au droit existant, ce dossier fera l’objet
d’une nouvelle étude ce jour.
Un décret est
paru, suite au recours déposé par la CGT, concernant des contractuels en
CDI qui auraient été exclus de la titularisation au titre de la loi Le
Pors.
Un décret est également
paru au Journal officiel du 5 octobre concernant l’accès au principalat
des attachés des systèmes d’information et de communication par un
examen professionnel. (La C.F.D.T. s’était exprimée contre ce projet
au CTP de juin 2000 - cf. la Lettre
du syndicat N° 130).
La question est posée
de savoir s’il convient de créer une instance dérogatoire ou bien créer
une véritable CAP, l’Administration reconnaissant néanmoins qu'une
commission est nécessaire, pour des raisons de droit et d’équité,
notamment en matière disciplinaire et pour éviter qu’un vide juridique
perdure. Cependant, les ministres plénipotentiaires sont nommés de façon
différente.
En réalité, il
s’agit d’une CAP “light” qui ne traitera que des questions
disciplinaires et des détachements dans le corps. Il faut rappeler que
c’est à la suite d’une action juridique émanant de la C.F.D.T. que cette
CAP voit le jour. Cependant, son mode de fonctionnement étant dérogatoire,
la C.F.D.T. vote contre et demandera à ses représentants au Conseil Supérieur
de la Fonction Publique de faire de même.
Le texte est approuvé
par 27 voix pour (Administration, USMAE et FO) et 3 voix contre (C.F.D.T.).
La C.F.D.T. qui a
participé aux réunions de concertation sur ce sujet est d’accord avec ce
texte. La modification majeure est le fait que désormais 18 corps sont
concernés au lieu de 13 auparavant, sur décision de la Fonction Publique.
L’USMAE proteste
sur le fait que les agents de catégorie A n’en bénéficient plus. L’Administration
se fait forte d’interpeller le Ministère de la Fonction Publique et le
Budget afin de savoir pourquoi d’autres ministères sont mieux servis.
"Certains" sont “chaudement habillés”, pas nous...
Le texte est approuvé
par 18 voix pour (Administration et C.F.D.T.) -11 contre (USMAE) et 1
abstention (FO).
Dans l’intervalle,
nous apprenons qu’au Ministère de l’intérieur, la NBI pour les hauts
fonctionnaires a été attribuée sans convocation des CTP. -La C.F.D.T. a dénoncé
ce procédé en écrivant au Ministre de l’lntérieur.
*Deux sous directions
nouvelles sont créées au sein de la Direction des Affaires Economiques et
Financières (environnement et énergie-transports-infrastructures).
*La DGCID a également
fait l’objet d’une réorganisation avec un réajustement de
l’organigramme.
L’USMAE s’oppose
à une structure de Gestion des Ressources Humaines à la DGCID et demande
qu”il y ait plus d’agents titulaires du Département dans cette direction.
La C.F.D.T. demande
un renforcement de la formation des agents y compris les personnels détachés
et les recrutés locaux. Elle se réjouit qu’il y ait une structure de
gestion des ressources humaines à la DGCID afin de mieux tenir compte des
besoins, des missions et des personnels du réseau culturel.
Le texte est approuvé
par 18 voix pour (Administration et C.F.D.T.) et 12 abstentions (USMAE+FO).
Suite à une décision
du Conseil d’État, un nouveau décret régissant les conditions
d’attribution du supplément familial est soumis aux membres du CTP. Deux
modifications majeures sont à noter:
la suppression du
traitement différencié des conjoints selon qu’ils relèvent ou non de la
catégorie des agents de l’État.
l’adoption d’un
seuil unique de déclenchement de la suppression du supplément familial fixé
par référence à l’indice brut 300. En résumé, le revenu du conjoint ne
devra pas dépasser 8048 F/mois pour l’ouverture du droit au supplément
familial.
Si chacun peut se réjouir
de cette réforme qui va dans le sens de plus de justice, il aurait été plus
équitable de se référer à un groupe plutôt qu’à un seuil fixe, tenant
ainsi compte des indemnités de résidence différentes selon les pays.
Le texte est approuvé
par 32 voix pour (Administration +USMAE+C.F.D.T.+FO).
La modification
concerne le changement de dénomination des centres régionaux et les groupes
d’indemnité de résidence attribués aux agents assurant la responsabilité
de ces centres.
LA C.F.D.T. se réjouit
de cette réforme qui reconnaît la valeur des ASIC mais pense qu’il y a
encore des progrès à faire pour reconnaître ces agents comme de véritables
personnels de catégorie A.
Le texte est approuvé
par 32 voix pour (Administration
+USMAE+C.F.D.T.+FO).
L’Administration
indique que le devoir de solidarité reste une priorité, que parler de développement
c’est une bonne chose mais le faire c’est encore mieux. La coopération ne
vivra pas sans des aides financières données aux pays les plus défavorisés
mais aussi sans l’action indispensable des équipes sur le terrain. La
fusion Coopération-MAE a permis de sortir du champ restreint de l’Afrique
ce qu’il faut enregistrer comme un point positif. La C.F.D.T. approuve cette
déclaration et pense qu’il faut accentuer la politique de formation des
personnels tout en posant la problématique des métiers qui n’est pas
solutionnée dans ce Ministère.
L’Administration
expose les nouvelles méthodes de travail du Service Central et le système de
numérisation des actes, indiquant que 8 millions d’usagers sont concernés
par le SCEC, qu’il s’agit “d’une vitrine” pour le Département, un
laboratoire en matière de modernisation de l’État. Il reste à poursuivre
l’amélioration du système informatique avec l’aide de CXI et de la DCA.
Les organisations
syndicales, unanimes, rappellent la lettre établie en intersyndicale qui démontre
le manque de personnels, le recours à des vacataires, le problème de la
responsabilité des officiers d’état civil. Enfin 14 000 dossiers sont
encore en instance!!
Aucune réponse n’a
été donnée par l’Administration sur les interrogations des officiers d’état
civil sur les conséquences de l’engagement de leur responsabilité
On ne peut taire également
la question des “sans papiers” : étrangers devenus français, ces
personnes se trouvent effectivement “sans papiers”, en attente d’établissement
de leur acte d’état civil, situation qui peut durer jusqu’à un an!
L’Administration
informe que les choses ont évolué depuis un mois: les trois groupes de
travail ont terminé leurs réunions et le comité de pilotage s’est réuni
il y a quelques jours. Une réunion est également prévue avec les représentants
du CTPM2, tandis qu'une entrevue est prévue avec les autres ministères
agissant à l’étranger (Défense, Finances etc...). Enfin, des propositions
devront être élaborées en accord avec les organisations syndicales en vue
du CTPM de Juin.
A propos de
l’organisation de l’ARTT, il faudra organiser une réflexion des services,
des réunions avec les sous-directeurs; l’accent sera mis sur
l’organisation du travail et la simplification des tâches.
L’Administration
pense que des gains de productivité seront toujours possibles car les moyens
techniques évoluent. Pour la seconde étape du processus, la concertation ne
sera pas proposée tout de suite: l’Administration doit faire des
propositions. Seuls les horaires variables seront proposés dans un proche
avenir.
Quant aux créations
d’emplois: la discussion sera âpre avec Bercy pour le projet de loi de
Finances 2002.
Pour la C.F.D.T., même
si on peut se féliciter d’une concertation positive, ce qui a été fait
est un état des lieux, mais il reste des points à revoir : informations
venant des postes (permanences et astreintes par exemple), participation
effective des agents du CTPM2, des recrutés locaux, mise en oeuvre effective
des textes. Enfin, elle demande à nouveau l'aide d’un cabinet extérieur
d’audit.
Le problème de la création
d’emplois est récurrente car le Département a déjà rendu de nombreux
emplois depuis plusieurs années (700 emplois entre 1993 et 1998) et faute de
pouvoir en créer de nouveaux en 2001, l'ARTT ne pourra se réaliser que par
des gains de productivité. L’exercice ne sera pas aisé, notamment dans les
postes à l’étranger, mais également à l’Administration Centrale où
certains services sont déjà surchargés (cf. Service Central de l’État
Civil!).
Tout d’abord à
propos de l’exécution du budget 2000, la forte augmentation du dollar américain
aura coûté 160 millions de francs (L’effet change est d’ailleurs compensé
sur les rémunérations mais pas sur le fonctionnement; en 2002, il devrait y
avoir un regroupement de ces deux chapitres fonctionnement et rémunérations).
D’autre part, il a fallu tenir compte cette année des dépenses liées à
la Présidence française de l’Union Européenne.
Pour 2001, le budget
MAE est en hausse de 5,3 % et représente 1,3 % du budget de l’État.
En 2000, on a créé
92 emplois au Département et en 2001, on prévoit d’en créer 14 (à
l’heure de l’ARTT, la création de 14 emplois frôle le ridicule 1). Le
taux d’utilisation des emplois existants est maximum, avec 3 % d’emplois
vacants seulement.
Le montant de la
dotation 2000 s’est élevée à 893 millions de F.
Les primes de fin
d’année vont s’élever pour les agents de catégorie C et B jusqu’au 8ème
échelon titulaires, à 800 F, tandis que pour les agents de catégorie B à
partir du 8ème échelon et pour les agents de catégorie A à
1.700 F
La C.F.D.T.
s’insurge sur les nouvelles pratiques discriminatoires à l’égard des
contractuels, qui ne percevront eux que 700 F, alors que jusqu’à
l’an dernier les agents contractuels étaient traités à égalité avec les
agents titulaires; elle ne peut pas non plus être d’accord avec “la
modulation” qui fait passer du simple au double le montant des primes selon
le grade ou même l’échelon pour les agents titulaires. Enfin, la C.F.D.T.
réclame le tableau des primes pour 2001.
La DGA répond que le
contrôleur financier a refusé les primes aux contractuels (bizarre..
Pourquoi l’a-t-il accepté dans le passé?), que le système pénalise les
agents de catégorie C mais qu’il ne faut pas décourager les cadres.
“L’égalité absolue n’est pas l’équité absolue”. L’Administration
essaye de suivre les orientations de la C.F.D.T.... (rires dans la salle!!).
La C.F.D.T. revient
à la charge sur la question des primes pour évoquer le “statut” des
agents en mission à l’Administration Centrale. Le déclenchement des primes
est en effet lié à l’emploi budgétaire et la position “en mission à
l’Administration Centrale “est une position où l’agent est en situation
de transition. La DGA répond que depuis le 1er janvier 2000 toutes
ces situations ont été régularisées et qu’il n’existe plus d’agents
dans de telles situations.
La C.F.D.T. demande
à ce que l’Administration fasse très rapidement des propositions afin de
trouver des solutions de substitution, car cette mesure pose d’ores et déjà
de graves problèmes aux agents dans certains pays.
LA DGA indique que
pour faire face à la fermeture des comptes “fonds particuliers”, des
comptes de dépôt permettront de faire des approvisionnements auprès des régies
dans les postes. Cependant, c’est la Direction Générale de la Comptabilité
Publique -Ministère des Finances qui gère ce dossier. L’Administration
s’engage à faire le maximum pour les pays difficiles.
-Le vote définitif
de cette loi interviendra le 14 décembre, donc le mécanisme mis en place
n’est pas encore ‘sûr”. Il est néanmoins probable que le Parlement
suivra les conditions indiquées dans le projet de loi, à savoir : avoir
occupé un emploi pendant au moins 2 mois dans les 12 mois précédant le
protocole du 10 juillet 2000 et pendant 3 ans dans les 8 ans précédant la
date de clôture des inscriptions au concours. La mise en oeuvre de cette loi
se fera sur une durée de 5 ans.
Le dispositif écarte
les agents recrutés localement ainsi que les coopérants techniques
contractuels.
Enfin,
l’observatoire de l’emploi public devra éviter que l’emploi précaire
ne se recréée. Une réflexion sera nécessaire sur les métiers et les
besoins du Département. La loi Sapin devrait concerner environ 700 agents au
MAE.
La C.F.D.T. précise
qu’elle a signé le protocole d’accord Sapin pour réduire la précarité.
Il faut reconnaître aux contractuels et agents recrutés locaux leur place au
sein de Département; or, l’exclusion volontaire des Assistants techniques
et des recrutés locaux est inacceptable. La C.F.D.T. demande que notre
Ministre s’entretienne avec le Ministre de la Fonction Publique de la
situation de ces personnels; on ne peut accepter de voir des assistants
techniques qui ont toujours travaillé pour le Ministère se retrouver
brusquement au chômage.
La DGA répond que
les décrets d’application de cette loi seront pris rapidement; en ce qui
concerne les recrutés locaux, ils sont gérés par la loi locale (sic!),
quant aux assistants techniques, ils n’entrent pas dans ce cadre.
Cette loi de résorption
de la précarité n’aura concerné que 36 personnes au Département,
principalement des agents du bureau des visas Algérie. L’application de la
loi Perben prend fin ce mois ci (décembre 2000) et la C.F.D.T. demande si les
agents qui avaient échoué au concours dans le cadre de la loi Perben
pourront être concernés par la loi Sapin. L’Administration ne peut répondre
avant la fin du vote de la loi Sapin.
Le bilan de la
titularisation des agents de catégorie A au titre de la loi Le Pors est présenté
: sur 334 agents contractuels de catégorie A, 246 candidatures ont été
recevables; 181 agents se sont présentés à l’examen professionnel et 137
ont été titularisés.
L’Administration prévoit,
pour l’avenir, de clarifier les métiers et les fonctions des agents
contractuels et professionnaliser le recrutement. Pour les agents détachés
au Département, ce détachement ne pourra pas excéder 6 ans et en
application des dispositions de la loi Sapin, les détachements se feront sur
des emplois budgétaires et non sur des emplois contractuels.
Catégories
A : 118 mouvements sont lancés et 40 postes restent à pourvoir.
Catégories B: 64
candidatures sont prévues CXI : 23 postes sont prévus, soit 64 % du
mouvement
Catégories C :
438 postes sont prévus, mais il reste encore des affectations à faire.
L’Administration
constate qu’il existe beaucoup de candidatures sur les postes culturels et
pas assez sur les postes administratifs. Elle prévoit de servir d’abord les
personnels titulaires du MAE puis de faire connaître les postes restant aux
autres candidats (Éducation Nationale par exemple).
La C.F.D.T. pense
qu’on parle essentiellement des affectations dans le réseau culturel et
regrette qu’il ait fallu attendre la liste de l’Éducation Nationale pour
connaître la liste réelle des postes culturels; c’est à la sous-direction
chargée des personnels culturels d’affecter ces agents qu’ils soient
titulaires ou détachés.
La DGA indique que la
redistribution des personnels doit se faire toutes catégories confondues que
les besoins sont en priorité à l’Administration Centrale et qu’il y en a
moins à l'étranger. (Bizarre, bizarre....)
Une réunion est prévue
au Ministère de la Fonction Publique à propos du rapport qui doit être
remis d’ici avril 2001 au Parlement sur la situation des recrutés locaux.
La C.F.D.T. regrette
qu’il n’y ait pas une réelle information sur l’état du rapport mais
seulement l’avant-projet du vade-mecum du recrutement local 2000. L’Administration
indique que le plan du rapport a été communiqué aux représentants
syndicaux, qu’à ce stade il s’agit de "l’ossature" du rapport
en question et que l’ébauche sera rendue la semaine prochaine à la DGA.
Il est prévu d’améliorer
le dialogue social avec ces personnels, ainsi que la transparence du
recrutement, valoriser les compétences avec des fiches individuelles d’évaluation.
A propos de la question des salaires, les grilles salariales pourront être
remises à ceux qui en feront la demande mais les services français à l’étranger
n’appliquent pas forcément tous les mêmes promotions.
Quant à l’activité
syndicale des agents recrutés locaux, l’Administration ne s’opposerait
pas à un préavis de grève lancé par un syndicat français. S’il s’agit
cependant d’un syndicat local, les préavis seront étudiés au cas par
cas.
Les organisations
syndicales demandent des précisions sur les commissions de logement dans les
postes à l’étranger. Ces commissions ne sont pas paritaires; il s’agit
plutôt, entre les représentants des divers services (Ambassade, PEE, attaché
de Défense...), de gérer au mieux les attributions de ces logements.
Pour ce qui concerne
l’Administration Centrale, il y a actuellement 623 agents logés. La priorité
est toujours mise sur les réservations ; le MAE n’attribue pas ces
logements, il les propose. Les critères d’attribution sont déterminés par
des textes mais certains bailleurs ont leurs propres critères qui
s’ajoutent à ceux précités.
Le bilan est positif
et le contenu des comptes-rendus est très riche aussi bien sur les questions
des salaires, des conditions de travail, du temps de travail, de la protection
sociale et des conditions de vie dans les pays.
La C.F.D.T. demande
qu’il n’y ait pas des réunions séparées titulaires-recrutés locaux,
ce pour l’esprit d’équipe et la cohésion, que les agents des autres
services français soient associés, que les procès verbaux soient affichés
(sauf si des questions individuelles y sont exposées) et que l’information
soit de nouveau communiquée aux chefs de poste dont certains semblent ignorer
l’existence des commissions locales de concertation. Enfin, La C.F.D.T.
propose qu’un groupe de travail soit organisé à Paris pour tirer des
enseignements des comptes rendus de toutes ces réunions et mettre en avant
les propositions intéressantes.
Trois priorités sont prévues
en matière de formation : pour les agents de catégorie A, un
renforcement des formations européennes et des formations sur la DGCID,
d’autre part, des formations en direction des recrutés locaux et enfin, des
formations linguistiques.
Les questions de l’allemand et d’une troisième langue au concours d’Orient sont posées; il est également demandé la création d’une université diplomatique.
L’Administration indique qu’on ne pourra plus accepter la formation “self-service” et qu’il faudra servir les besoins des agents et des postes. Au sujet de l’apprentissage de l’allemand, la DGA indique qu’il s’agit d’un processus irréversible : l’allemand sera donc obligatoire même pour les stagiaires de l’ENA et de l’IRA.
Une table ronde a eu
lieu sur la question des conjoints lors de la Conférence des Ambassadeurs.
A propos de la
scolarité, les enfants passant le Bac à l’étranger pourront désormais
par le système Ravel s’inscrire en faculté. La DRH va mettre ce système
en place très rapidement.
L’Administration a
d’autre part expédié aux postes un télégramme circulaire d’information
sur le PACS. Pour les affectations, la demande des agents est traitée quelle
que soit leur situation personnelle (mariés, pacsés...).
Les décrets concernant le volontariat international sont parus début décembre. 40 % des volontaires sont des diplômés Bac+5 et 60 % sont des filles. Les profils de postes sont publiés afin de trouver des candidats. 60 % des volontaires serviront dans les Consulats. Il est prévu qu’ils remplacent tous les postes de CSN.
La cellule de réinsertion intervient en direction des contractuels licenciés du réseau culturel et des assistants techniques. Les contractuels du réseau culturel ont plus de difficultés à se réinsérer tandis que les assistants techniques retrouvent plus facilement un emploi.
Actuellement, 80 personnes qui étaient rémunérées sur le titre III perçoivent des allocations chômage.
La C.F.D.T. demande que le Département inscrive les agents contractuels à l’APEC (l’Association pour l’Emploi des Cadres) car ces demandeurs d’emploi sont généralement des cadres et ont besoin des services de cet organisme. De plus, il faudrait informer les agents concernés de la mise en place du Pare (plan de Retour à l’emploi) applicable au 1er janvier 2001.
La DGA fait le point de ce dossier qui a déjà fait couler beaucoup d’encre -régime indemnitaire spécifique et limitation du droit de grève-. Les organisations syndicales, unanimes, sont opposées à ce nouveau statut. L’Administration indique qu’elle est en attente d’une réponse de la Fonction Publique sur ce sujet.
Mise en toile : Alain Schneider