Le Sgen-CFDT de l'étranger
et la journée d'action du 24 janvier 2008
« Y a de la bardance ! »
Ce propos célinien traduit bien l’état d’âme des fonctionnaires : pas contents du tout ! D’ailleurs, comme François Chérèque l’a si bien mentionné dans une interview, « il n'est pas normal qu'après cinq ans d'études, un prof soit moins bien traité qu'un ingénieur du privé ». Et cinq ans d’études, c’est un minimum… Et puis, le secteur éducatif, ce sont aussi les TOS, les adjoints administratifs, les petites catégories et les contractuels (tous nos recrutés locaux de l’étranger) aux salaires outrageusement bas et qui se battent pour que la vie ne devienne pas de plus en plus âpre.
À
Paris, le nombre de manifestants s'élevait à 17 000 selon la police et à 35 000
personnes, selon les syndicats. À l’Éducation nationale, 34 % de grévistes ont
été comptabilisés selon le ministère et 55 % selon les syndicats.
Quel impact ?
Une
très bonne et forte mobilisation dans l’éducation.
A quand la suite ?
Suite en février selon le gouvernement afin de négocier une éventuelle augmentation du point d’indice. Les organisations syndicales demandent unanimement l’ouverture immédiate de négociations.
Et dans le réseau ?
On
n’a pas encore eu de nombreuses remontées mais certains établissements se sont
fortement mobilisés comme en Suède, en Colombie, en Espagne à Barcelone…
Partout, la question de la revalorisation salariale des recrutés locaux, des
ISVL des résidents est sensible. S’ajoutent à cela les inquiétudes liées à la
réforme de l’avantage familial qui n’en finit pas de ne pas voir le jour… mais
dont on ne cesse de nous dire : « c’est pour bientôt ».
Le gouvernement propose :
Le Sgen-CFDT de l'étranger appelle à la grève le 24 janvier 2008! |
![]() Trop de personnels en difficulté, peu de réponses concrètes en matière d'amélioration du pouvoir d'achat et du niveau de vie. Face à ces attentes, le gouvernement reste sourd et considère l'éducation comme une charge, non comme un investissement.
Le Sgen-CFDT de l’étranger revendique le droit à l’éducation pour tous dans le système français, le maintien d’un service public de qualité et des emplois dignes de notre pays pour tous les personnels (en matière de rémunération, de protection sociale, d'avancement, de contrats, de formation professionnelle).
Décret sur l'avantage familial toujours bloqué, opacité croissante dans les procédures de recrutement, abattements pour les congés maladie, recrutés locaux en situation précaire... Le Sgen-CFDT de l'étranger demande des garanties pour tous les salariés et le respect des instances paritaires de concertation. |