Le Sgen-CFDT de l'étranger est l'un des syndicats, constitués le plus souvent sur une base géographique, regroupés au sein de la Fédération Sgen-CFDT, forme prise en 1984 par le Syndicat général de l'Éducation nationale, créé en 1937.
Syndicat général, il
regroupe pour l'essentiel des personnels (enseignants, administratifs, d'encadrement,
techniques, ouvriers) qui travaillent à l'étranger,
à Mayotte, en Nouvelle-Calédonie,
en Polynésie française, à Saint-Pierre-et-Miquelon, et à Wallis-et-Futuna
(à l'exclusion des
DOM qui ont leur propre
syndicat) :
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dans des établissements scolaires le plus souvent homologués par le ministère français de l'Éducation nationale et gérés par :
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l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE, établissement public sous la tutelle du ministère des Affaires étrangères) ou conventionnés avec elle,
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les administrations publiques compétentes localement pour les collectivités d'outre-mer (hors DOM),
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l'Union européenne (les écoles européennes),
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dans l'aide au développement - assistance technique (domaine de l'éducation, de la recherche et de la formation, dans le cadre de la direction générale de la coopération internationale et du développement ou de l'Agence française de développement [contrats avec le GIP France Coopération Internationale]),
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dans le réseau des services et établissements relevant des relations culturelles, scientifiques et techniques du ministère des Affaires étrangères (direction générale de la coopération internationale et du développement) particulièrement en coopération linguistique, éducative et universitaire, jeunesse et sports, dans l'enseignement du FLE (instituts et centres culturels français, alliance française, etc.) et dans les instituts français de recherche à l'étranger. L'Institut de recherche pour le développement (IRD, ex ORSTOM) a un syndicat qui lui est propre : le STREM-CFDT (syndicat des travailleurs de la recherche extra-métropolitaine). nouveau site
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ainsi que des agents (notamment détachés) d'organisations internationales comme l'AUF (ex AUPELF-UREF), l'OIF (Organisation internationale de la Francophonie) et l'OFAJ / DFJW (Office franco-allemand pour la jeunesse / Deutsch-Französische Jugendwerk).
Traditionnellement,
des structures particulières existaient en Algérie
(AGEP) et au Maroc (AGEN).
L'AGEP est aujourd'hui une association repliée à Paris qui milite pour les libertés
démocratiques en Algérie et la défense des droits des anciens personnels des établissements
scolaires et culturels français d'Algérie. L'AGEN est devenue une section de plein
exercice du Sgen-CFDT de l'étranger.
Le Sgen-CFDT
de l'étranger a également des adhérents à l'administration centrale de
l'AEFE et de la DgCiD, ainsi qu'au Centre international d'études
pédagogiques (CIEP) de Sèvres et au Centre de linguistique appliquée
(CLA) de l'Université de Franche-Comté à Besançon.
Syndicat confédéré, il est affilié à la Confédération française démocratique du travail (CFDT) et coopère avec les autres organisations de son secteur (principalement le syndicat CFDT des Affaires étrangères).
Il dispose d'un Conseil syndical national et d'un secrétariat national, élus et responsables devant un congrès réuni désormais tous les trois ans en juillet ou août (prochaine tenue : été 2011).
Outre les fonctions remplies par tout secrétariat de syndicat, le secrétariat national du Sgen-CFDT de l'étranger assure pour le compte de la fédération la gestion des secteurs étranger-coopération et territoires d'outre-mer, en liaison avec les branches fédérales compétentes (premier degré, second degré, ATOSS, supérieur). Il a donc compétence pour informer et aider les candidats à un départ à l'étranger ou outre-mer.
Le Sgen-CFDT de l'étranger publie un bulletin SGEN-CFDT Information étranger, qui diffuse des informations à ses adhérents et aux candidats à un départ ; chaque année, un numéro spécial réactualisé intitulé "Partir" donne des conseils pour mieux se préparer.
Le Sgen-CFDT de l'étranger encourage la vie associative et incite ses membres à adhérer aux associations de leur secteur d'activité, tant que celles-ci respectent un partage d'attributions avec les organisations syndicales.
Le site donne accès aux rubriques suivantes :
