Pour une meilleure connaissance des populations française à létranger
· Note sur les outils statistiques et dobservation des populations
françaises établies à létranger
Introduction.
Labsence de données fiables et représentatives sur les caractéristiques
et les conditions de vie des Français résident à létranger a
certainement contribué à entretenir une image déformée et par
trop optimiste de la réalité. La différence de traitement, en
matière détude, dobservation et de statistiques, entre les Français
résident sur le sol national et leurs compatriotes de létranger,
est considérable. Cette inégalité est dautant plus flagrante
que lon ne peut compter sur les dispositifs statistiques des
pays daccueil pour les cerner. Ils sont trop peu nombreux pour
être discerner, et pour certains dentre eux, double-nationaux,
ils ne sont pas considérés comme des étrangers.
Bien quil soit démesuré de vouloir établir un dispositif statistique
lourd et permanent pour observer ces populations, les mutations
quelles subissent et les conséquences que ses dernières impliquent
sur la dégradation des conditions de vie, plaident pour une meilleure
mobilisation des données existantes, et même, le cas échéant,
pour lorganisation dopérations spécifiques à certaines thématiques,
à mener dans les pays qui en sont les plus porteurs.
Cest bien sûr dans la gestion consulaire quotidienne que lon
trouvera les seules données mobilisables à court terme.
1. Les données de limmatriculation.
Les données dérivées de la gestion des immatriculations ont vocation
à constituer lépine dorsale de tout système dobservation des
Français établis hors de France. En labsence de recensement,
et dans limpossibilité de faire appel au système statistique
du pays daccueil, le " répertoire " des français immatriculés,
disponible dans chaque consulat, parmi les instruments dobservation
disponible, est celui qui assure la meilleure couverture. Il va
sans dire quune proportion de Français résidant à létranger,
variable suivant les pays, ne sont pas immatriculés. On ne peut
que considérer quils échappent à toute tentative dobservation,
et ceci aussi longtemps quils nauront pas à recourir aux services
consulaires.
Malgré son importance stratégique en matière de gestion et dobservation,
le système de limmatriculation, bien que renfermant des données
dont la nature est comparable à celles du recensement général
de la population, reste dune utilité limitée pour la production
de statistiques opérationnelles. La difficulté dutilisation de
ces données, dans le cadre détudes statistiques, découle tant
de la mise en uvre des tâches liées à limmatriculation que de
lorganisation et des fonctionnalités de linformatique consulaire.
1.1. Les problèmes liés à la mise en uvre des tâches liées à
limmatriculation.
On peut classer ces problèmes en deux catégories :
Ceux qui relèvent de la prise en comptes des divers " événements "
gérés dans limmatriculation ;
Ceux qui relèvent du renseignement des caractéristiques des immatriculés.
1.1.1. Les problèmes liés à la prise en compte des " événements "
gérés dans limmatriculation.
Ils concernent dabord les conséquences de rupture dimmatriculation,
soit que la personne laisse passer le délai de réimmatriculation
et est alors considérée, lorsquelle est réintroduite dans le
système dinformation, comme une nouvelle immatriculation, soit,
pour les enfants qui atteignent lâge de la majorité, quils sont
rayés de limmatriculation, sils ne font pas une nouvelle démarche,
point de procédure qui peut être méconnu des intéressés.
Il sensuit, dune part que les statistiques concernant le temps
de séjour des familles à létranger sont largement biaisées et
que dautre part les pyramides des âges accusent un déficit, difficilement
interprétable, pour les classes dâges comprises entre 18 et 25
ans ; Or tant dans un cas comme dans lautre, on laisse dans lombre
des éléments clefs pour la compréhension de lexpatriation ( durée
des séjours et comportement des enfants en âge de faire des études
supérieures).
Pour remédier à la mauvaise prise en compte des réimmatriculations
tardives, il suffirait de conserver, pendant une période suffisamment
longue, sur un support de type CD-ROM, les sauvegardes annuelles
des bases de données, pour pouvoir récupérer les caractéristiques
de lancienne immatriculation lorsque la personne se présente
à nouveau aux services consulaires et non pas le considérer comme
un primo-immatriculé.
Le second point est plus difficile à solutionner, du moins tant
que lintéressé ne sest pas représenté auprès des services de
limmatriculation. Par ailleurs, on peut imaginer que pour certains
pays, le devenir des enfants majeurs fera lobjet dune étude
spécifique.
1.1.2. Les problèmes liés au renseignement des caractéristiques
des immatriculés.
La nature et la quantité des caractéristiques retenues par le
système de limmatriculation, dans la perspective dune utilisation
statistique, sont tout à fait satisfaisantes. Cependant, lors
de la mise en uvre des procédures, le mode de renseignement de
ces caractéristiques en altère la fiabilité, et ceci pour trois
raisons principales :
Les non-application des nomenclatures officielles existant en
France (cest flagrant pour les secteurs dactivités et les catégories
socioprofessionnelles) ;
La mauvaise formulation des questions (par exemple pour déterminer
si limmatriculé est réellement inactif ou bien à la recherche
dun emploi) ;
Linadaptation des concepts aux réalités locales (par exemple
en matière de condition sous-normales de vie des Français résidant
en brousse en Afrique et à Madagascar).
Sur les deux premiers points un effort pourrait être fait en matière
de respect de nomenclatures officielle (qui au demeurant ont souvent
force de loi), dinstructions, de formation des agents et daides
informatiques à la codification. Le dernier point est plus difficile
à corriger et relèverait plutôt dune observation spécifique.
1.2. Les problèmes liés à lorganisation et aux fonctionnalités
de linformatique consulaire.
Le point central dans ce paragraphe est celui des conditions de
mobilisation des données. En effet les données produites par la
gestion de limmatriculation sont abondantes, pertinentes et certainement
indispensables à lobservation des populations françaises résidant
à létranger. Cependant elles constituent un gisement dinformation
qui reste difficile à exploiter, et ceci pour deux raisons principales.
1.2.1. Des fonctionnalités informatiques mal adaptées aux besoins
et aux moyens.
Le système informatique de gestion de limmatriculation, dont
dispose chaque consulat, est doté dun module dinterrogation
de la base de données correspondante. Ecrit dans un langage " exotique "
(au regard des produits existant aujourdhui sur le marché et
dont ladaptation à la problématique de limmatriculation eut
été certainement plus aisée, plus efficace et moins onéreuse que
les développements spécifiques), la mise en uvre de ce module
se heurte à des obstacles qui sembleront anachronique à tout utilisateur
averti. Nous citons ceux qui nous ont parus les plus caractéristiques,
sachant que le travail réalisé ne sapparente aucunement à un
audit de ce système informatique.
1.2.1.1. Limitations dans la programmation logique des procédures
de requêtes (queries).
Cette limitation porte tout autant sur le nombre de critères (variables)
qui peuvent figurer dans une même requête que sur la nature des
variables que lon y peut inclure. Ainsi il est impossible de
faire figurer sur un même tableau la répartition des immatriculés
binationaux par sexe et âge. Plus grave encore il est impossible
dinclure dans une requête des conditions portant sur les liens
de parenté. Il est donc impossible de calculer le nombre moyen
denfants par famille ou de dresser la répartition des familles
suivant le nombre de leurs enfants.
1.2.1.2. Impossibilité de réaliser systématiquement des sorties
sur support informatique.
Parmi les fonctionnalités liées aux requêtes, il na pas été prévu
doption permettant de stoker les résultats sur support informatique.
Seules les requêtes standard de fin dannée bénéficient de cette
fonctionnalité, mais précisons quelles sont stockées dans un
format quaucun tableur ou traitement de texte courant ne peut
lire. Le fait de devoir saisir les tableaux qui ne sont éditables
que sous forme " papier " rend impossible toute exploitation statistique
de grande échelle.
1.2.1.3. Le manque de motivation légitime des agents qui opèrent
le système.
Outre les limitations évoquées précédemment, le module dinterrogation
de la base de limmatriculation apparaît comme désuet aux yeux
des agents rompus à linformatique et abrupt aux yeux de ceux
qui ont peu de goût pour linformatique. Il est légitime que les
agents aspirent à disposer doutils fonctionnels, ergonomiques
et dusage courant.
Par ailleurs les services consulaires nont pas vocation à développer
des missions dobservation, il semble donc difficile de faire
investir fortement les agents dans des techniques quils ne mettront
en uvre que sporadiquement. Il sensuit que le développement
dune fonction dobservation sur la base des données de limmatriculation
se heurte à une autre caractéristique de linformatique consulaire,
sa gestion totalement fragmentée.
1.2.2. Une informatique totalement fragmentée.
Chaque consulat est dépositaire dun jeu de versions de la base
de données des immatriculés relatives à des dates différentes.
Il ny a ni copies, ni consolidation, ni accès en administration
centrale. Il en résulte quaujourdhui, toute exploitation non
conventionnelle de ces données nécessite une sollicitation des
services consulaires. Ceci constitue un frein considérable au
développement, même sporadique, dactivités statistiques à prétention
représentative, puisquelles impliquent la mobilisation dun nombre
conséquent de consulats, sur des tâches non traditionnelles.
Dès lors il est clair que le développement de telles activités
passe par une mobilisation, depuis Paris, des données de bases.
Des solutions techniques existent. Chacune a ses avantages et
ses inconvénients, la décision mérite certainement une étude.
Un tel dispositif devrait comporter des fonctionnalités de requêtes
permettant cette fois-ci lutilisation pleine et entière des potentialités
du gisement.
En conclusion, il semble important de modifier les conditions
dans lesquelles sont mises en uvre, dans les consulats, certaines
tâches liées à limmatriculation, de façon à améliorer la qualité
de linformation recueillie, mais il nest pas réaliste, du moins
à court terme de bouleverser le système informatique. Une mobilisation
et un traitement des données au niveau central devrait suffire
à satisfaire les besoins en matière statistique.
Les missions sociales assurées par les consulats offrent bien
sur une possibilité de collecte dinformation. Il convient de
signaler demblée que cette possibilité est limitée puisque les
populations cible de ces missions se limitent à quelques groupes
sociaux : Personnes âgées, handicapés, familles ayant des enfants
en âge de fréquenter lécole. Donc des segments important de la
population de français établis à létranger restent hors du champ
de cette action sociale, cest le cas en particulier des jeunes
adultes pour lesquels on a déjà signalé les défauts de lobservation
par le système de limmatriculation. Il est toutefois important,
sur les groupes cibles, de faire évoluer les aspects liés à la
mobilisation de linformation, non seulement dans le but dobserver
les conditions de vie de ces Français, mais aussi pour améliorer
la gestion des procédures ainsi que la pertinence et lopportunité
des décisions qui en découlent.
2.1. La constitution des dossiers de bourses.
Les contours de la population concernée par les dépôts de dossiers
de bourse, cest à dire les familles qui estiment pouvoir bénéficier
dune aide au financement de la scolarité dun ou plusieurs enfants,
sont définis par deux sortes de contraintes. Dune part les contraintes
liées à loffre éducative qui joue principalement sous langle
géographique, et dautre part les contraintes liées aux règles
dattribution des bourses qui sélectionne généralement à partir
du revenu et de la composition de la famille. Dun pays à lautre
ces contraintes jouent très différemment, configurant des situations
très diverses, comme en témoignent les études menées sur New York
et Tananarive. Il serait donc illusoire de vouloir faire rentrer
toutes les circonscriptions consulaires dans le moule dun formulaire
unique. Cependant il est légitime, tant pour lobservation des
conditions de vie que pour la gestion des crédits de bourses,
de vouloir mettre en perspective les diverses situations. La seule
façon de parvenir à concilier la nécessité de comparer les diverses
circonscriptions consulaires et la grande disparité des réalités
sociales est de concevoir un formulaire axé sur un " tronc commun ",
rempli dans toutes les circonscriptions, reprenant des caractéristiques
qui sont à la fois fortement discriminantes des conditions de
vies et suffisamment " universelles " pour pouvoir être collectées
partout.
4 groupes de données ont été identifiés :
Celles qui permettent de définir la composition de la famille.
Il convient de connaître la nature du noyau parental (un ou deux
parents)et lorigine des familles monoparentales (dissolution
dune union, veuvage, parent célibataire). Il convient en outre
de connaître le nombre réel de personnes à charge, en distinguant
entre les adultes et les enfants, avec pour ces derniers les caractéristiques
de leur scolarisation (non scolarisés, dans le système AEFE, hors
du système AEFE). Enfin il faut recenser toutes les personnes
qui apportent au budget du ménage (parents, grands-parents, enfants
etc.).
Celles qui permettent de cerner les raisons de la présence de
la famille dans le pays.
Les principales situations sont les suivantes :
Les parents sont nés dans le pays (et dans beaucoup de cas binationaux)
et la famille sy est constituée et sy est éventuellement dissoute
(cas de non-migration) ;
La famille sest constituée au cours dun couple " mixte ", lun
des parents est français, lautre est citoyen du pays de résidence
(ou parfois binational), ils ont pu, par ailleurs séjourner, en
France avant de sinstaller à létranger et éventuellement y divorcer
(cas de migration partielle) ;
La famille s est constituée en France autour de deux parents
français qui, plus tard, ont décidé de sinstaller à létranger.
Un certain nombre de famille échappent à cette classification,
mais leur nombre reste limité, il sagit en particulier des familles
dont seuls certains enfants ont la nationalité française, ou de
couple de Français, nés en France, qui auraient fondé une famille
après leur arrivé dans le pays daccueil.
Afin de classer les familles dans lun de ces groupes, il est
important de demander un certain nombre dinformations simples :
Date, lieu de naissance et date darrivée dans le pays des parents
Nationalité (y compris double des parents)
Date de lunion des parents (mariage ou concubinage)
Date de la séparation ou du divorce sil y a lieu.
Celles qui permettent de situer socialement la famille.
Il sagit principalement de lemploi occupé par les parents, informations
qui sont généralement demandées par tous les postes, mais en labsence
dinstructions claire, les résultats obtenus sont parfois difficilement
interprétables.
Il convient en premier lieu de déterminer si le père (ou la mère)
fait partie de la population active, les inactifs étant les retraités,
les jeunes scolarisés (étudiants dans ce cas) et les personnes
qui déclarent ne pas travailler et ne pas chercher un emploi.
Dans le cas ou lun des parents est actif, il convient de déterminer
sil occupe réellement un emploi ou sil est demandeur demploi
(i.e. au chômage), et dans le second cas depuis combien de temps
est-il au chômage.
Pour les parents qui déclarent travailler trois notions sont intéressantes
pour le situer socialement :
Le secteur dactivité (agriculture, bâtiment travaux public, industrie,
etc.), la qualification dans le poste occupé (cadre moyen, cadre
supérieur, employé, ouvrier, etc.) et la qualification absolue
(niveau déducation). Dans les trois cas il existe des nomenclatures
officielles quil serait bon de mettre en uvre, une formation
des agents qui ont à codifier les formulaires est souhaitable.
Celles qui permettent dapprécier la situation économique de la
famille.
Cest dans ce domaine quil semble difficile de constituer un
tronc commun à tous les postes, il serait bon toutefois de définir
clairement, dans chaque poste la nature des revenus et des dépenses
qui figurent au dossier et en assure la cohérence avec les autres
éléments (profession des parents, personnes à charges, etc.).
On lui adjoindrait un module spécifique à la circonscription consulaire
qui reprendrait les éléments absents du tronc commun et permettant
dapprécier les situations dans le contexte local.
Le tronc commun ferait lobjet dune saisie systématique, centralisée
à lAEFE, et mis à disposition aux responsables détudes et dobservation.
Enfin, il serait bon dassurer le suivi intertemporel des dossiers
en gérant un identifiant de lunité familiale qui survive aux
divorces et aux remariages et qui ne soit pas quun simple numéro
de dossier.
2.2. La gestion du CCPAS.
Dans la perspective de contribuer à lobservation des conditions
des conditions de vie des Français résident à létranger, ce sont
principalement les données relatives aux personnes âgées bénéficiaires
dallocations qui présentent un intérêt. Deux remarques peuvent
être faites sur la gestion présente de ces informations.
Les données disponibles sur support informatique sont réduites
au minimum (situation familiale, revenu hors allocation, et parfois
couverture sociale et statut du logement). Pour une étude significative
des ses populations, il serait important de retenir systématiquement
lorigine des revenus, la nature et le coût des couvertures sociales,
les conditions de logement, ainsi que des éléments sur lenvironnement
familial (situation des enfants).
Il ny a pas doutil informatique unique utilisé pour gérer ces
données, les situations vont du simple tableau en traitement de
texte demandé en fin dannée, à des programmes spécifiques sur
tableur calculant les allocations. Dans lhypothèse dune utilisation
systématique de ces informations dans des travaux statistiques,
il serait bon den standardiser la gestion.
3. La nécessité dopérations statistiques spécifiques.
Les données issues de la gestion consulaire ne sauraient à elles
seules alimenter la totalité des études nécessaire aux actions
de prévision de suivi et dévaluation normalement associée à la
mise en uvre des politiques destinées à lamélioration des conditions
de vie des Français établis à létranger. Un certain nombre de
facteurs plaident pour lorganisation dopérations statistiques
spécifiques :
Lexistence de " zones dombre " dans linformation consulaire
(jeunes adultes, familles résidant loin des établissements recevant
des élèves français, etc.) ;
Lexistence de problème et de situations spécifiques (extrême
pauvreté en Afrique et à Madagascar, émigration précaire de jeunes
vers certains pays attractifs, paupérisation de peuplements vieillissants).
Dès lors certains " coups de projecteur " semblent nécessaires
si lon veut apprécier les situations et surtout prévoir leur
évolution. Ils nécessitent la mise en place dopérations statistiques
ponctuelles, thématiques et limitées à certains territoires. Elles
ne peuvent être menées que depuis les consulats concernés, qui
sont les seuls à disposer à la fois de linformation permettant
de construire un échantillon représentatif et des connaissances
de terrain indispensables à lélaboration dun questionnaire réaliste.
Cependant il serait bon de les confier à des statisticiens publics
qui maîtrise techniques et méthodes afférentes.
Recommandations :
Améliorer les potentialités dexploitation des données courantes
produites par les consulats dans le cadre des travaux détudes
sur les Français établis hors de France. Pour ce faire, il convient
en particulier de :
Améliorer la qualité de ces données en particulier en renforçant
les instructions et la formation données aux agents consulaires
qui les gèrent ;
Assurer la comparabilité avec le référentiel national en imposant
et respectant, autant que faire ce peut, les standards, normes
et nomenclatures en vigueur au sein du Système Statistique National ;
Faire évoluer les divers dispositifs informatiques dont disposent
les consulats vers des outils de gestion et dobservation ;
Rendre les principales sources dinformation sur les Français
établis hors de France accessible depuis le niveau central en
mettant en uvre des dispositifs de consolidation de ces sources.
Mener à bien des opérations destinées à produire et diffuser des
connaissances sur les Français vivant à létranger :
Rapports périodiques sur les conditions de vie des Français résidant
hors de France ;
Opérations statistiques exceptionnelles sur des thèmes jugés prioritaires
et/ou dans des régions présentant un intérêt particulier ;
Site Internet pour une diffusion large des données, études et
connaissances produites.
Organiser, afin de mettre en uvre les recommandations précédentes,
au sein de ladministration centrale une structure " légère "
et lui confier les missions suivantes :
Assurer la consolidation et la gestion et lexploitation des données
de bases sur les Français établis hors de France (et tout particulièrement
celles qui proviennent de limmatriculation) ;
Elaborer les recommandations et mettre en uvre les dispositions
visant à améliorer la qualité des données produites par les postes
consulaires (immatriculation, Etat civil, bourses, CCPAS, etc.)
;
Participer à la définition du cahier des charges des différents
systèmes informatisés de gestion mis en uvre dans les consulats,
ainsi quà leur évolution ;
Diffuser les données concernant les Français établis hors de France
sous diverses formes (rapports périodiques, publications thématiques,
site Internet, etc.) ;
Assurer la maîtrise douvrage détudes et dopérations statistiques
exceptionnelles, dont la maîtrise duvre sera confiée à des organismes
tiers ;
Etablir un lien permanent avec les diverses composantes du Système
Statistique National productrices et détentrices de données, doutils,
de méthodes et de compétences utiles à la connaissance des Français
vivant à létranger.

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