N° 74 bis – automne 2003
INFORMATION ÉTRANGER EDITION REVISEE - DEC. 2003 |
le forum SGEN étranger sur la toile est sur
<http://fr.groups.yahoo.com/group/sgen-etranger>
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AVERTISSEMENT IMPORTANT : LA VERSION INTERNET 2004 EST EN COURS
D'ELABORATION
et elle mise à votre disposition ci-dessous en version de travail
S O M M A I R E
Outremer françaisEtranger
Postes dans des établissements ou services culturels et de coopération
Quelle stratégie pour partir ?
Pour tous ceux qui souhaitent partir exercer des fonctions de par le vaste monde, le SGEN-C.F.D.T. revendique l'égalité des chances. Nous nous attachons, pour tous les postes offerts hors de France, à obtenir une véritable transparence dans les critères d'attribution aussi bien que dans la définition des profils.
Les postes à l'étranger et en TOM ouverts aux personnels de l'Education nationale nécessitent souvent des compétences particulières (en didactique du français langue étrangère, en pédagogie et communication interculturelles, etc.). A tous les candidats à un poste de cette nature, notre conseil est clair : pour se distinguer au milieu des nombreux candidats, une formation universitaire planifiée bien à l'avance ou au moins des stages d'été seront un atout précieux. Concernant les établissements d'enseignement français, pour lesquels les barèmes, reposant sur l'échelon (pris en compte pour atténuer l'effet carrière et faciliter les départs de jeunes collègues) et sur les notes pédagogiques et administratives, semblent parfois être très niveleurs, nous veillons à ce que les compétences particulières soient prises en compte.
Nous sommes enfin attentifs à ce que des opérations de formation continue soient ouvertes à tous, quel que soit le statut et adaptées aux fonctions à remplir : domaine des relations culturelles internationales et de la coopération, spécificités d'un établissement scolaire ou culturel français à l'étranger, problématique de l'enseignement dans les TOM. Il est de la responsabilité des administrations de garantir ce droit à la formation. Les emplois à l'étranger ou en TOM ne sauraient être de simples possibilités d'échapper aux difficultés « métropolitaines ».
A savoir : La réforme intervenue en 2002 (remplacement du décret n° 90-469 par le décret n° 2002-22) n'est pas à la hauteur de l'enjeu : la qualité du réseau des établissements français à l'étranger à travers la situation matérielle de ses personnels. Est entériné le détournement de textes utilisé par l'administration pour recruter des « résidents » sur des postes relevant normalement de l'expatriation. Ce ne sont pas les quelques avantages nouveaux (prétextes à la suppression de 600 postes d'expatriés sur 6 ans) qui compenseront les sujétions auxquelles nos collègues sont confrontés : voyages, déménagement, installation, contraintes locales. La réforme de 1990 n'a pas été menée à son terme mais a été dévoyée de ses objectifs.
Attention au retour : le détachement est essentiellement révocable. L'évolution de la situation locale et de la politique française dans un pays peuvent entraîner des suppressions de postes ; il n'y a donc aucune garantie de rester à l'étranger pour une longue période.
Ph. Blanzat
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Attention : le ministère a mis en place un site consacré au Système d'Information et d'Aide pour l'affectation des personnels enseignants dans les TOM : http://www.education.gouv.fr/personnel/siat
Nouvelle Calédonie, Wallis et Futuna : rentrée mars 2004.Les personnels ayant déjà exercé leurs fonctions dans les TOM ne peuvent déposer une nouvelle candidature qu'à l'issue d'une affectation d'une durée minimale de deux ans hors de ces territoires.
Le dossier de candidature doit être téléchargé (www.education.gouv.fr, rubrique "personnels: concours, carrières" puis "enseignants") ou photocopié (agrandi au format A4) à partir du Bulletin officiel.
Les dossiers édités, remplis et signés doivent être remis avant le 3 octobre au supérieur hiérarchique direct qui portera son avis sur la candidature de l'intéressé ainsi que son appréciation sur la manière de servir de ce dernier. Les avis doivent être motivés (appréciations détaillées).
Les personnels en disponibilité au moment du dépôt de leur candidature doivent transmettre celle-ci par l'intermédiaire du supérieur hiérarchique de leur dernière affectation.
Tout dossier parvenu au ministère incomplet, en dehors de la voie hiérarchique ou hors délais, ne pourra être examiné.
Pour la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna se reporter au texte en référence.
ATTENTION : POUR LA POLYNESIE ET MAYOTTE LES MODALITES DE CANDIDATURES SERONT PRECISEES ULTERIEUREMENT. |
Le dossier de candidature doit être téléchargé sur le site SIAT accessible à l'adresse : www.education.gouv.fr, rubrique "personnels, concours, carrières" puis "enseignants".
Les vœux doivent être formulés selon la procédure d'inscription télématique accessible sur le 36 14 EDUTEL rubrique "concours, carrières" selon un calendrier à respecter impérativement (cf. annexe I).
Un dossier particulier doit être téléchargé sur le site SIAT accessible à l'adresse : www.education.gouv.fr, rubrique "personnels, concours, carrières" puis "enseignants". Ce dossier peut également être demandé à la direction des personnels enseignants, bureau DPE C4, 34 rue de Châteaudun - 75436 PARIS CEDEX 09.
Les candidats formulent obligatoirement leurs vœux sur les fiches prévues à cet effet dans le dossier selon le calendrier figurant en annexe I.
Un dossier particulier doit être téléchargé sur le site SIAT accessible à l'adresse : www.education.gouv.fr, rubrique "personnels, concours, carrières" puis "enseignants". Ce dossier peut également être demandé à la direction des personnels enseignants, bureau DPE C4, 34 rue de Châteaudun - 75436 PARIS CEDEX 09.
Les dossiers, une fois édités, puis signés doivent être remis dans le délai imparti (calendrier) en trois exemplaires, accompagnés des pièces justificatives au supérieur hiérarchique direct qui portera son avis sur la candidature de l'intéressé ainsi que son appréciation sur la manière de servir de ce dernier. Les avis doivent être motivés. Les personnels en disponibilité au moment du dépôt de leur candidature doivent transmettre celui-ci par l'intermédiaire du chef d'établissement ou de service de leur dernière affectation.
Tout dossier parvenu au bureau DPE C4 incomplet, en dehors de la voie hiérarchique ou hors délais, ne pourra être examiné.
CALENDRIER DES OPÉRATIONS
NATURE DES OPÉRATIONS |
Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna |
Mayotte, Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon |
Date limite de dépôt des dossiers de candidature auprès du chef d'établissement ou de service |
3 octobre 2003 |
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Date limite de réception par le bureau DPE C4 des dossiers de candidature acheminés par la voie hiérarchique |
17 octobre 2003 |
III - Observations particulières
1) Rapprochement de conjoints
Peuvent bénéficier d'un rapprochement de conjoints :
les agents mariés ;
les agents placés en disponibilité pour suivre leur conjoint.
Ces dispositions sont également applicables aux personnes ayant conclu un pacte
civil de solidarité (PACS) dès lors que celui-ci est inscrit sur le registre tenu
au greffe du tribunal d'instance du lieu de naissance de chacun des partenaires
( joindre les pièces justificatives).
Ces règles s'appliquent aussi en cas de rapprochement de concubins, sous réserve que le couple vivant maritalement ait à charge un enfant reconnu par l'un et l'autre, ou un enfant reconnu par anticipation dans les mêmes conditions (joindre les pièces justificatives).
Il convient, dans ces cas, de présenter une attestation de l'activité professionnelle du conjoint, sauf lorsque celui-ci est agent du ministère de l'éducation nationale pour lequel il suffit de rappeler le corps et le grade. Cette attestation doit être récente, préciser le lieu d'exercice et la date de prise de fonctions.
Ce peut être : un certificat d'exercice délivré par l'employeur, une attestation d'inscription au répertoire des métiers ou au registre du commerce (artisan ou commerçant), un certificat d'inscription au conseil de l'ordre dont relève le conjoint (profession libérale) ou une attestation d'inscription au rôle de la taxe professionnelle.
2) Cas particulier de la Polynésie française
L'enseignement étant organisé par le territoire, en application des dispositions législatives régissant son statut, la désignation des personnels est subordonnée au choix effectué par les autorités territoriales parmi les candidatures présentées par le ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche.
Les candidats, outre l'exemplaire adressé au bureau DPE C4, devront envoyer directement un double du dossier complet avec copie du rapport d'inspection au ministère de l'éducation et de l'enseignement technique, soit à la direction de l'enseignement primaire, BP 104, 98713 PAPEETE, Tahiti, Polynésie française, soit à la direction des enseignements secondaires, BP 20673, 98713 PAPEETE, Tahiti, Polynésie française.
Les autorités territoriales avertiront directement les candidats qu'elles auront retenus.
3) Durée des affectations
En application des décrets n° 96-1026 et n° 96-1027 du 26 novembre 1996, la durée de l'affectation est limitée à deux ans avec possibilité d'un seul renouvellement.
Pour l'enseignement secondaire, cette limitation ne s'applique pas à Saint-Pierre-et-Miquelon.
4) Prise en charge des frais de changement de résidence
En application du décret n° 98-843 du 22 septembre 1998 sont exclus de la prise en charge des frais de changement de résidence :
les personnels qui ne totalisent pas cinq années dans le service public de l'éducation nationale ;
les personnels en fonctions en DOM qui n'exercent pas leurs fonctions dans ce DOM depuis au moins cinq années scolaires pleines (soit une affectation depuis au moins septembre 1997 pour un départ en Nouvelle-Calédonie ou Wallis-et-Futuna, septembre 1998 pour un départ dans les autres TOM à la rentrée scolaire 2003).
Pour les affectations à Mayotte, cette durée d'exercice est ramenée à deux ans.
4) Situation administrative
Les personnels sont en position d'activité, mis à disposition du territoire concerné (ils ne sont donc pas en position de détachement).
5) Rémunération
Traitement indiciaire x coefficient de majoration variable suivant l'affectation. Il existe aussi des avantages liés à l'éloignement. (consulter notre page spécifique)
6) Procédure de recrutement
Les candidatures sont examinées par une formation paritaire émanant des C.A.P.N. (où siège le SGEN-C.F.D.T.) avec classement dans l'ordre d'un barème (voir fiche syndicale de candidature). Priorité est donnée aux originaires, aux collègues dont le conjoint travaille sur place ainsi qu'aux postes doubles (dans la mesure où ils existent).
7) A savoir
La section SGEN-C.F.D.T. de Mayotte a réalisé un fascicule de présentation de la situation sur cette île (à consulter sur Internet).
Les candidats doivent être informés que les conditions de vie locale sont très particulières et qu'ils ont tout intérêt à lire les annexes de la note de service n° 2002-173 parue au B.O n° 32 du 5 septembre 2002. Cette circulaire ne concerne que le recrutement des enseignants du second degré mais on voit mal, s'agissant des conditions sanitaires et d'enseignement, comment les informations figurant dans les annexes 2 à 5 ne pourraient pas concerner les enseignants du premier degré.
Les candidatures sont examinées par une formation paritaire émanant des C.A.P.N. (où siège le SGEN-C.F.D.T.) avec classement dans l'ordre d'un barème. Priorité est donnée aux originaires, aux collègues dont le conjoint travaille sur place ainsi qu'aux postes doubles (dans la mesure où ils existent).
Les collègues exerçant hors du territoire européen de la France ne sont retenus qu'en l'absence d'autres candidatures (sauf s'ils sont originaires du TOM concerné).
Voir la NOTE DE SERVICE N° 2002-191 du 25 septembre 2002 (B.O. n° 36 du 3 octobre 2002)
Ces postes passent au mouvement général avec priorité aux personnels originaires de ces départements. Informations dans le "Spécial mutations" de "Profession Éducation".
Étranger
I. Des instances paritaires pour défendre les personnels (candidats ou en poste)
Les organisations syndicales représentent les personnels dans différentes instances, en fonction de leurs résultats aux élections professionnelles (Le SGEN-C.F.D.T. n'est pas présent à chaque niveau, mais il suit les travaux de chaque commission).
paritaires (locales, ministérielles ou centrales de l'A.E.F.E.) et les comités techniques paritaires
Les problèmes individuels (affectation, promotion, contestation de la notation, fin de mission) sont en principe soumis à l'avis de commissions consultatives paritaires. C'est effectivement le cas pour l'A.E.F.E. Au ministère des Affaires étrangères, l'Administration s'est longtemps refusée à faire appel aux C.C.P. pour les nominations et fins de mission (sauf en recrutement "sur place"), arguant notamment de l'existence de commissions mixtes franco-étrangères pour ces recrutements et du fait que les conseillers et attachés culturels sont des fonctionnaires d'autorité. Les nouveaux textes, pris notamment sous la pression de la C.F.D.T., élargissent le champ de compétence de ces commissions (notamment aux coopérants et aux attachés de coopération dans les domaines éducatif, linguistique et universitaire conformément à l'article 6 de l'arrêté du 15 mars 2002).
Chaque commission ministérielle ou centrale comprend 5 membres de l'administration et 5 membres représentants les personnels. Les commissions locales comptent de 3 à 5 membres de chaque côté, en fonction des effectifs concernés. Ces représentants des salariés sont désignés librement par les organisations syndicales élues. Un renouvellement a lieu tous les trois ans. Le dernier scrutin a eu lieu en avril-mai 2001 pour l'A.E.F.E. Pour le M.A.E., les commissions consultatives paritaires ministérielles et locales sont en cours de renouvellement (clôture le 5 février 2003.
Les problèmes d'organisation des services et les questions générales (textes réglementaires, carte scolaire, etc.) sont soumis à l'avis d'un comité technique paritaire (comité technique paritaire de l'A.E.F.E. et les comités techniques paritaires ministériels) ou d'une commission technique paritaire locale (mise en place dans très peu de pays malgré les demandes de la C.F.D.T.). La C.F.D.T. a obtenu que les recrutés locaux soient inclus parmi les électeurs (y compris dans les consulats et ambassades).
Actuellement, les questions qui relèvent des C.T.P. locales sont parfois traitées dans les structures existantes ou bien dans des groupes de travail réunissant les organisations représentatives.
I-B) L'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (A.E.F.E.)
L'A.E.F.E. est administrée par un conseil d'administration où siègent les représentants des ministères associés, des parents, du parlement et des personnels. Un C.T.P. est consulté pour les modifications de la carte scolaire et des réglementations applicables. Un comité national des bourses se prononce sur la répartition des bourses destinées aux enfants français scolarisés dans des établissements du réseau.
II. Postes en établissements scolaires français à l'étranger
Il s'agit avant tout de postes d'enseignement, d'éducation, d'administration et de direction dans les 277 établissements scolaires (du premier et du second degré) gérés par l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (A.E.F.E.), établissement public sous la tutelle du ministère des Affaires étrangères (ou conventionnés avec elle).
Selon le lieu de recrutement, le statut (et la rémunération) des personnes titulaires de l'Education nationale peut être celui d'expatrié ou de résident (au sens du décret n° 90-469 du 31 mai 1990 repris par le décret n° 2002-22 du 4 janvier 2002). Pour les non titulaires, existe uniquement la possibilité d'un recrutement direct avec salaire local, offerte également aux titulaires qui doivent demander leur mise en disponibilité.
Dans tous les cas, les conditions d'exercice du métier sont comparables à celles en vigueur en France, notamment du point de vue des programmes, des horaires et des obligations de service. Néanmoins, une "lettre de mission" précise certaines spécificités dues à la situation à l'étranger et le projet d'établissement doit prévoir des moyens d'adaptation au contexte local (c'est en tout cas le souhait du SGEN-C.F.D.T. de l'Étranger). La connaissance de la langue locale ou d'une langue étrangère de grande diffusion peut être exigée et contrôlée.
S'agissant plus spécialement des postes d'expatrié, toutes les indications sont données au
B. O. n°
37 du 10 octobre 2002 (recrutement des personnels d'inspection, de direction,
CASU, AASU, SASU) et au
B.O. n°
41 du 7 novembre 2002 (recrutement des instituteurs, professeurs des
écoles, personnels du second degré, d'éducation et d'orientation).
A.E.F.E. (direction) – 57 boulevard des Invalides – 75351 PARIS CEDEX 07 – tél. +33 (0)1 53 69 30 00 - accueil +33 (0)1 53 69 30 90
A.E.F.E. (service des personnels) 1 Allée Baco - l'Acropole
- BP 21509 - 44011 NANTES CEDEX 01
Tél. : +33 (0)2 51 77 20 20 - (0)2 51 77 29 03 - Fax : + 33 (0)2
51 77 29 05
Minitel : 3615 AEFE
Internet : http://www.aefe.diplomatie.fr
Les candidats à un détachement de ce type, le plus avantageux en termes de rémunération (traitement indiciaire [bloqué le temps d'un contrat] + indemnité d'expatriation et, le cas échéant, majorations familiales) et de prise en charge des voyages (tous les ans ou 2 ou 3 ans selon la zone) et des déménagements (à l'arrivée et au départ, sous réserve de l'achèvement du contrat), peuvent se référer à la note de service N° 2001-181 du 19 septembre 2001 parue au B. O. N° 35 du 5 octobre 2001. (Note 2002-2003 parue au B.O. du 7 novembre 2002). Seuls les titulaires de la Fonction publique peuvent être recrutés. Les candidatures sur les postes d'enseignement et d'éducation sont gérés via Internet. Les autres dossiers (personnels d'encadrement, personnels administratifs) sont demandés directement au ministère de l'Éducation nationale .II-A. " Expatriés "
Ces dossiers doivent être de retour au ministère par la voie hiérarchique le 16 décembre 2002 (pour les personnels enseignants, pour les personnels de direction : 20 novembre, pour les personnels administratifs : 20 novembre)
La formulation des vœux se fait cette année en même temps que le dossier de candidature. La liste des postes est parue au B.O. le 10 octobre pour les personnels de direction, d'inspection et d'administration et le 7 novembre pour les personnels enseignants. A noter qu'en 2000-2001, il y avait plus de 4 128 candidatures valables pour 122 emplois d'enseignants expatriés pourvus à la rentrée 2001 !
Pour 2002, le nombre de postes d'expatrié est divisé par 4 !!! (voir la liste)
CRITERES DE SELECTION DES CANDIDATURES UTILISES PAR L'ADMINISTRATION
![]() 1) ANCIENNETE (PONDERATION DE CARRIERE) : maximum de 18Certifié et agrégés
N.B. : les points attribués à chaque échelon compensent l'augmentation de la note moyenne de chaque échelon P.E.G.C.
N.B. : les points attribués à chaque échelon compensent l'augmentation de la note moyenne de chaque échelon Pour les collègues non reclassés : est pris en compte l'échelon de leur nouveau grade ayant un indice de rémunération égal ou immédiatement supérieur à celui qu'ils détenaient dans leur ancien grade ; pour un AE devenant certifié :
2) NOTATION : note professionnelle sur 100Note pédagogique annuelle sur 60 + note administrative sur 40. L'année de référence est l'année précédant celle de la candidature (au 31 décembre 2002 pour la rentrée 2003). Le barème des collègues non reclassés sera calculé en utilisant les notes moyennes de l'échelon correspondant au tableau ci-dessous :
1. ANCIENNETE (PONDERATION DE CARRIERE) : maximum de 14Instituteurs
N.B. : les points attribués à chaque échelon compensent l'augmentation de la note moyenne de chaque échelon P.E.
N.B. : les points attribués à chaque échelon compensent l'augmentation de la note moyenne de chaque échelon 2. LA NOTE SUR 20
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Après une présélection effectuée par l'Administration (représentants de l'Éducation nationale et de l'A.E.F.E.) sur la base du barème ci-dessus (reproduit au dos de la fiche syndicale), la sélection se fait en deux temps, à Paris ou à Nantes :
proposition de choix faite en commission consultative paritaire, avec vérification du barème et prise en compte le cas échéant d'autres éléments du dossier,
nomination prononcée par le directeur de l'A.E.F.E. accompagnée d'un détachement de l'Éducation nationale.
En cas de refus de proposition sans motif sérieux et justifié, le dossier ne sera plus recevable durant deux ans pour une nouvelle candidature à un détachement à l'étranger.
RENTREE 2003
CALENDRIER DES OPERATIONS DE RECRUTEMENT A
L'A.E.F.E.
DES PERSONNELS D'INSPECTION, DE DIRECTION,
D'ADMINISTRATION ET DES PERSONNELS ENSEIGNANTS
sur des postes d'expatrié
NATURE DES OPERATIONS |
PERSONNELS DE
DIRECTION ET ADMINISTRATIFS |
PERSONNELS ENSEIGNANTS | |
Communication par l'A.E.F.E. au MJENR des profils de postes à pourvoir |
19 septembre 2002 |
16 octobre ou 21 octobre 2002 |
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Publication de la note de service et des postes au BOEN |
10 octobre 2002 | 7 novembre 2002 | |
Date limite de réception des dossiers de candidatures |
Candidats en poste en France |
Personnels de direction et d'inspection 15 novembre 2002 dossier + fiche de vœux | Personnels du second degré
16 décembre 2002 |
Personnels administratifs
15 novembre 2002 dossier + fiche de vœux |
Personnels du premier degré
16 décembre 2002 (dossier) |
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Candidats en poste à l'étranger |
dossier + fiche de vœux (par envoi séparé si nécessaire) 22 novembre 2002 |
dossier + fiche de vœux
(par envoi séparé si nécessaire) 16 décembre 2002 |
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Date limite |
Candidats |
Sans objet | Personnels du second degré
sans objet |
Personnels du premier degré minitel : du 9 du 20 décembre |
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Candidats en poste à l'étranger | 22 novembre 2002 | 16 décembre 2002 | |
"Binômes"
(réunions A.E.F.E. - MJENR) |
Personnels administratifs
14-15 janvier 2003 |
Personnels du second degré
du 3 au 8 février 2003 |
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Personnels de direction et d'inspection
14-15 janvier 2003 |
Personnels du premier degré
du 24 au 28 février 2003 |
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Entretiens | du 17 janvier au 7 février 2003 | Personnels du second degré
(CPE, etc.) du 17 au 21 février 2003 |
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Personnels du premier degré (directeurs…)
du 6 au 20 mars 2003 |
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CCPCA
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Personnels d'inspection, de direction
et administratifs
13 février 2003 |
Personnels du second degré
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Personnels du premier degré
26 mars 2003 |
L'A.E.F.E. rémunère également des personnels recrutés localement, parmi les fonctionnaires résidant en principe sur place ou ceux dont le conjoint (au sens strict de l'état civil), quelle que soit sa nationalité, est établi dans le pays ou y est détaché ou expatrié. Dans le cas où ce "vivier" est trop étroit, les établissements peuvent faire appel à des fonctionnaires qui ne sont pas encore dans le pays, mais leur recrutement par l'A.E.F.E. n'est légalement possible qu'à l'issue d'un séjour effectif de trois mois durant lequel ils sont placés en disponibilité et rémunérés localement par l'établissement scolaire lui-même (du 1er septembre au 30 novembre). C'est le "recrutement différé de résidents". Cette situation de "faux-résident" est dénoncée par le SGEN-C.F.D.T. comme par les autres organisations syndicales comme inacceptable, car il s'agit en fait de "faux expatriés", ou plutôt de vrais expatriés privés des avantages prévus au titre de l'expatriation par les textes en vigueur. La réforme de 2002 n'a pas résolu cette question, même si elle a permis la création d'une indemnité spécifique liée aux conditions de vie locale et le versement d'avantages familiaux.
Les émoluments sont défini par le décret n° 2002-22 du 4 janvier 2002 (traitement indiciaire, ISO, prestations familiales, indemnité spécifique liée aux conditions de vie locale).
Le statut de résident A.E.F.E. ne donne droit à aucune prise en charge des frais de changement de résidence. Dans certains cas, l'établissement scolaire assure un voyage périodique en France : se renseigner.
Le dossier de candidature doit être demandé et retourné directement à l'établissement ou au service culturel de l'Ambassade de France selon un calendrier défini localement (l'examen des dossiers en commission consultative paritaire locale a lieu avant le 10 avril).
Le dossier de candidature doit être demandé et retourné directement à l'établissement ou au service culturel de l'Ambassade de France selon un calendrier défini localement, tributaire cependant d'impératifs de l'A.E.F.E. et du MEN. Calendrier 2002 (à titre indicatif) :
date limite de convocation des C.C.P.L.A. : 10/04/2002
date limite d'acceptation du poste : 20/04/2002
date limite de réception des candidatures à l'A.E.F.E. : 26/04/2002
date limite pour demande d'accord préalable de détachement à l'E.N. : 06/05/2002.
Les pièges du "recrutement local" hors postes de "résident A.E.F.E." Candidats au recrutement avec rémunération versée localement, que vous soyez titulaires ou non, prenez vos précautions avant de partir ! Le contrat local est un contrat de droit privé, conforme aux lois du travail du pays où se trouve l'établissement. Rien ne garantit que le poste qu'on vous proposera aura les mêmes avantages et obligations que le poste équivalent à l'Éducation nationale en France ou un poste A.E.F.E. Pour preuve la mésaventure de ce collègue : Maître auxiliaire, recruté en France (précisément en raison de son expérience de maître auxiliaire) pour occuper un poste de documentaliste dans un lycée français, ce collègue se voit informé à son arrivée qu'il aura bien des fonctions de documentaliste… mais avec un contrat d'administratif : 39 heures de présence hebdomadaire à la documentation, y compris pendant une partie des vacances scolaires ! A prendre ou à laisser ! Que ferez-vous dans un cas semblable ? Dénoncerez-vous le contrat ? Peut-être, si le coût du voyage n'a pas déjà mis à mal vos finances… |
D'autres postes rémunérés localement (ne relevant pas de l'A.E.F.E.), qui ne donnent pas droit au détachement sauf dans le cas d'établissements agréés par l'Education nationale non conventionnés avec l'A.E.F.E. existent dans certains pays. Ils sont pourvus selon les diplômes et le profil, l'appartenance à la Fonction publique n'étant pas en principe un critère pertinent de sélection.
III. Postes dans des services et établissements culturels du ministère des affaires étrangères
Les emplois relevant de la direction générale de la coopération internationale et du développement du ministère des Affaires étrangères (D.G.C.I.D.) amènent à exercer un métier différent de ceux exercés en France ou au sein de l'A.E.F.E., dans les services de coopération et d'action culturelle des ambassades et les établissements culturels qui en dépendent. Les recrutements se font en fonction d'un profil spécifique. Les organisations syndicales peuvent participer à la procédure de sélection de certains postes (attachés de coopération pour le français, attachés de coopération éducative, attachés de coopération universitaire), dans le cadre des CCPM révisées par l'arrêté du 15 mars 2002. Le ministère de l'Education nationale (direction des relations internationales et de la coopération) n'est plus amené à effectué une sélection comme il l'a fait de 1999 à 2002.
Le travail comporte des fonctions de conception, de coordination, de gestion d'animation et de mise en œuvre de l'action culturelle et de coopération linguistique, éducative, universitaire, scientifique et technique. La formation universitaire (maîtrise ou D.E.S.S. de F.L.E. p. ex.) et l'expérience (qui peut être acquise partiellement en tant que coopérant du service national ou volontaire international) sont prises en compte.
La création des établissements à autonomie financière (dénommés parfois centres culturels et de coopération culturelle et linguistique) rend plus floue la différence entre les services culturels des ambassades et les centres et instituts français, dont le conseiller culturel assure souvent la direction. Outre les postes de conseillers et attachés culturels, qui dirigent et coordonnent sous l'autorité de l'ambassadeur ou du consul l'ensemble des activités, il existe des postes d'attachés ou chargés de mission spécialisés (coopération pour le français, coopération éducative, coopération pour la science et la technologie, échanges culturels et artistiques, audiovisuel, jeunesse et sports, direction des cours, bibliothèque, documentation, etc.), des postes administratifs (secrétaire général de service ou d'institut, pourvu parfois par des enseignants, agent comptable, réservé aux corps d'administration etc.).
Rémunération : (décret n° 67-290 du 28 mars 1967, arrêté du 1er juillet 1996) traitement indiciaire (bloqué pour la durée d'un contrat) + indemnité de résidence et, le cas échéant, majorations familiales (prise en charge des voyages (au bout d'1, 2 ou 3 ans) et des déménagements (à l'arrivée et au départ). Un contrat dure 2 ans et est renouvelable une fois.
Désormais, les fonctionnaires de l'Éducation nationale et de la Recherche doivent formuler leur candidature par Internet sur le site du Ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche (MJENR), page gérée par la Direction des relations internationales et à la coopération (DRIC), bureau du réseau extérieur et de la coopération technologique, 4 rue Danton, Paris 6e, 75357 PARIS 07 SP - tél. 01 55 55 08 27, fax 01 55 55 24 68, mél : dric-a4@education.gouv.fr (voir calendrier).
On se référera au B.O. du 3 juillet 2003 ; les postes concernés font l'objet périodiquement d'une publication avec description des emplois. Il faut saisir sa candidature directement sur Internet (pas de transmission par la voie hiérarchique)à.
Les fonctionnaires d'autres administrations et les non-titulaires peuvent tenter d'être recrutés après avoir adressé un dossier, comportant un curriculum vitæ détaillé et une lettre de motivation, directement à la sous-direction des personnels culturels et de coopération du ministère des affaires étrangères (bureau des candidatures PL-D/AFF), 23 rue La Pérouse – 75775 PARIS CEDEX 16. Prendre rendez-vous pour être reçu (tél. +33 (0)1 43 17 60 07 ou +33 (0)1 43 17 73 77).
Il existe quelques possibilités de détachement auprès d'organismes intergouvernementaux. Les vacances de poste sont disponibles à la sous-direction des fonctionnaires internationaux, 244 boulevard Saint-Germain, 75303 PARIS 07 SP tél. +33 (0)1 43 17 88 34.
IV. Postes de coopérants (ou "assistants techniques")
Il s'agit d'emplois dans les structures qui relèvent des autorités locales, mais rémunérés totalement ou partiellement par la France dans le cadre d'accords de coopération. Depuis 1999, les anciennes administrations de la Coopération et de la direction générale des relations culturelles du M.A.E. sont fusionnées : une nouvelle direction générale de la coopération internationale et du développement (D.G.C.I.D.) a été mise en place et tous les personnels relèvent de la direction des ressources humaines rattachée à la direction générale de l'administration du ministère des Affaires étrangères.
Dans tous les cas des compétences particulières sont nécessaires, correspondant au profil spécifique défini en fonction du projet de coopération : didactique du français langue étrangère, formation d'enseignants, etc. Les instances paritaires nationales sont en principe consultées depuis 2003 pour les recrutements faits à Paris ou dans le cadre de commissions mixtes ; les commissions consultatives paritaires locales – si elles existent – sont saisies avant les recrutements "sur place".
Vous pouvez vous reporter à une page disponible sur ce site.
IV-A. Coopération culturelle, linguistique, éducative et universitaire
Il s'agit de postes d'assistants techniques, de chefs de projets, d'experts, de conseillers pédagogiques, de lecteurs, d'enseignants dans le système local (Djibouti, Gabon), de professeurs en section bilingue, etc. régis par la loi de 1972 sur la coopération.
Toutes les procédures et les informations concernant ces postes sont publiés dans le même B.O. du 3 juillet 2003. Les candidatures suivent cette année exactement la même voie que pour les postes culturels précédemment mentionnés. sur Internet.
Les contrats sont régis par le décret n° 67-290 et l'arrêté du 18 février 2002 :
Recrutement en France :
- traitement indiciaire (bloqué pour la durée d'un contrat) + indemnité de résidence
et autres avantages analogues à ceux des "expatriés" de l'A.E.F.E.
Recrutement "sur place" :
- traitement indiciaire (bloqué pour la durée d'un contrat) + indemnité de résidence
réduite à 15 % de celle versée aux recrutés à Paris (conditions comparables aux "résidents" de l'A.E.F.E.)
IV-B. Assistants, coopérants-animateurs, stagiaires
En Europe de l'Est, il existe des postes d'assistants (en Russie et d'autres anciennes républiques soviétiques) touchant un traitement français versé par le ministère des Affaires étrangères, ou des postes de coopérants animateurs civils dont un salaire local est complété par une indemnité prise en charge par des fondations, associations ou organisations diverses (Jeunes Français en Pologne par France-Pologne p. ex.) ou sur le budget d'un établissement culturel français en autonomie financière (p.ex. Institut français de Bratislava). Les postes d'assistant doivent être supprimés au profit de recrutement comme VI.
Des offres d'emploi peuvent être trouvées sur
Internet : liste d-emploi-fle
-
http://listes.cru.fr/wws/arc/emploi-fle
http://www.fle.fr/emploi -
http://www.fdlm.org/fle/emploi/offre.html
- http://souffle.asso.fr/fr/offre.htm
D'autres programmes existent, en Louisiane, au Maroc et en Tunisie.
La rémunération est donc inférieure à celle versée pour des fonctions comparables en France, mais elle permet une première expérience. Des stages indemnisés de neuf mois pour étudiants en maîtrise de français langue étrangère peuvent être obtenus par l'intermédiaire de la sous-direction du français du ministère des affaires étrangères (information par l'intermédiaire des départements de FLE).
Par ailleurs il existe depuis début 2001 la possibilité pour tous (jeunes gens et jeunes filles) d'effectuer une mission dans le cadre du volontariat civil international, substitué au service national.
Ces postes, une dizaine par an, font l'objet de la note de service n° 2002-194 du 25 septembre 2002 publiée au B.O. n° 36 du 3 octobre 2002. Sont concernés les établissements d'enseignement à programme français relevant du coprince français (lycée Comte-de-Foix d'Andorre, écoles primaires françaises : Canillo, Encamp, Les Escaldes, Pas de la Casa, Santa-Coloma, Sant-Julia-de-Loria, école maternelle française d'Andorre, etc. ).
Les personnels sont affectés en Andorre après examen des candidatures par une commission d'affectation paritaire nationale spécifique dans laquelle siègent des représentants du SGEN-C.F.D.T. de l'Étranger.
Les problèmes concernant ce recrutement relèvent pour tous les personnels de la direction de l'enseignement scolaire du ministère de l'Éducation nationale – Mission des DOM-TOM et des actions spécifiques DESCO-MDTA – 110 rue de Grenelle – 75357 PARIS 07 SP. Les dossiers sont à demander directement et personnellement à cette adresse.
Rémunération : Les personnels nommés en Andorre perçoivent leur traitement indiciaire (soumis à l'impôt français) auquel s'ajoute une indemnité de sujétion spéciale égale à 40 % du traitement brut (non soumise à l'impôt). Ils ne sont pas détachés mais sont soumis aux mêmes règles que les détachés pour leur retour en France.
Ce sont des établissements qui accueillent, à l'origine, les enfants des personnels des instances européennes : Allemagne (Francfort, Karlsruhe et Munich), Belgique (Bruxelles I, II et III et Mol), Espagne (Alicante), Grande-Bretagne (Culham), Italie (Varèse), Luxembourg, Pays-Bas (Bergen). Une note spécifique est publiée annuellement au B.O. La formulation des vœux se fait avant le 10 mai 2003.
Un site est disponible à l'adresse http://www.eursc.org ; Alicante - Bergen - Bruxelles 1 Uccle - Bruxelles 2 Woluwé - Bruxelles 3 Ixelles - Culham - Francfort-sur-le-Main - Karlsruhe - Luxembourg - Mol - Munich - Varèse
Ils dispensent un type d'enseignement différent des établissements de France (programmes spécifiques, histoire-géographie et économie enseignés dans la première langue étrangère des élèves). Chaque école comporte plusieurs sections en fonction de la langue maternelle des élèves. L'enseignement, de la maternelle à la terminale, y est sanctionné par un baccalauréat européen (ouvrant en France les mêmes droits que le baccalauréat français). Le régime pédagogique, différent du système français (service de 21 périodes de 45 minutes) exige du personnel un plus grand nombre d'heures de présence dans l'établissement. Outre la connaissance de la langue du pays, siège de l'école, la maîtrise de l'anglais ou de l'allemand est indispensable. Une grande ouverture d'esprit et un sens d'adaptation élevé sont nécessaires.
Recrutement : la commission d'affectation paritaire nationale, où siègent des représentants des personnels dont le SGEN-C.F.D.T. de l'Étranger, se réunit fin mai. L'Administration donne un grand poids au rapport d'inspection.
Statut : les personnels recrutés sont rattachés administrativement à l'Inspection académique de la Moselle ou au lycée Fustel-de-Coulanges à Strasbourg et mis à la disposition d'une école européenne.
Rémunération : traitement indiciaire + indemnité complémentaire "européenne" + majorations familiales + indemnités de résidence Le traitement français, versé en France, est soumis à l'impôt sur le revenu français. Le "complément européen" est versé localement sur un compte du pays d'exercice et n'est pas imposable en France. Une indemnité spéciale est versée deux fois, lors du départ dans le pays puis au moment du retour en France (1 mois de traitement de base pour un célibataire ou 2 mois pour un agent marié).
UN CENTRE DE FORMATION : De nombreuses universités en France offrent des formations
en F.L.E.
Mais il est bon de savoir qu'en plus d'un grand éventail de formations le Centre de Linguistique Appliquée de Besançon, composante de l'Université de Franche-Comté, vous permet de rester adhérent au SGEN-C.F.D.T. de l'Étranger ou d'y adhérer dès votre affectation hors de France puisqu'il y a une section vivante et dynamique de notre syndicat. Une fois en poste à l'étranger, vous pouvez garder le contact avec notre section non seulement pour des questions d'ordre pédagogique mais, du fait de notre grande expérience dans le domaine de la coopération éducative et culturelle, pour tout ce qui a trait à la vie à l'étranger et aux questions d'ordre professionnel et administratif. Le C.L.A., C'EST:
ET AUSSI 3 TYPES DE STAGES EN DIDACTIQUE DU F.L.E. :
Adresse :
CLA, 6, rue Plançon, 25030
BESANÇON CEDEX Contact : tlebeaup@wanadoo.fr |
Les recrutements dans des écoles d'entreprises et dans certains établissements scolaires du Maroc (Office scolaire et universitaire international) sont du ressort exclusif de la Mission laïque française (contrats de droit privé). Pour tout renseignement, se reporter à la circulaire N° 2002-277 du 12 décembre 2002 parue au B.O. n° 47 du 19 décembre 2002 ou s'adresser à :
Mission laïque française, 9 rue Humblot, 75015 PARIS, tél. +33 (0)1 45 78 61 71, télécopie +33 (0)1 45 79 65 16, mél. <educmlf@club-internet.fr> http://www.mission-laique.asso.fr
Quelques dizaines de postes par an (directeur, directeur des cours, délégué général), nécessitant une compétence justifiée en français langue étrangère et/ou animation culturelle, bénéficient des dispositions du décret n° 67-290. Ils sont pourvus conformément au § III ci-dessus, mais il est utile de prendre contact avec le secrétariat général de l'Alliance française de Paris (M. Alain Marquer, chargé des relations internationales).
Les autres postes relèvent uniquement des comités locaux de l'Alliance française. Chaque Alliance a un mode de recrutement différent. Il est possible, pour un recrutement local (sur place ou par correspondance), d'obtenir un détachement administratif si vous êtes enseignant titulaire. Parfois, il existe des contrats annuels avec un service hebdomadaire d'enseignement, mais les recrutés locaux sont souvent payés à la vacation horaire et donc ne touchent rien pendant les congés locaux, ni en cas de "vacances en France". Bien se renseigner.
S'adresser à : Alliance française, 101 boulevard Raspail, 75270 PARIS CEDEX 06, tél. +33 (0)1 45 48 67 32, télécopie +33 (0)1 45 44 25 95, mél. <info@alliancefr.org> http://www.alliancefr.org
Hors recrutement local, les frais de changement de résidence sont pris en charge, à condition d'aller jusqu'au bout de la première période de détachement (2 ou 3 ans).
Le temps de séjour des personnels détachés recrutés à Paris est limité à :
6 ans dans un même pays, 12 années consécutives à l'étranger pour les détachés budgétaires expatriés des établissements d'enseignement français relevant de l'A.E.F.E.,
4 ans (2 x 2 ans) dans un même pays, 8 années consécutives à l'étranger pour les personnels culturels et de coopération linguistique, éducative, universitaire, scientifique et technique, l'éducation nationale exige un maximum de sept ans à l'étranger sur les dix dernières années pour présélectionner les dossiers
9 ans en école européenne, stage probatoire les deux premières années, suivi d'un contrat de trois ans puis d'un contrat de quatre ans,
4 ans (2 x 2 ans) en TOM et à Mayotte,
6 ans maximum dans un même pays (jusqu'à présent) pour les coopérants relevant du ministère délégué à la Coopération, en fonction du projet.
Le contrat est renouvelable sans limitation (sous réserve de non suppression de poste ou définition d'un nouveau profil) pour les recrutements effectués dans le pays (statut de "résident" A.E.F.E. – "recruté sur place" pour les Affaires étrangères).
Pour les DOM et St.-Pierre-et-Miquelon, les enseignants sont titulaires de leur poste comme en France métropolitaine. Les collègues sont réputés pouvoir rester en Andorre aussi longtemps qu'ils le veulent mais il n'existe pas de disposition spécifique dans les cas de demandes de formation, suppression de poste, congé de mobilité...
Vous devez faire acte de candidature directement auprès d'établissements locaux d'enseignement. En cas de recrutement, sur avis favorable de l'Ambassade de France (service culturel), vous pouvez si vous êtes enseignant titulaire obtenir un détachement administratif qui vous permet de poursuivre votre carrière, mais vous devez vous-même payer vos cotisations en vue de la retraite (pension civile).
Exceptionnellement, des avis sont publiés au B. O. (exemple : recrutement de professeurs de français langue étrangère dans le Land de Saxe, B. O. du 10 juillet 1997 p. 1786, de "répétiteurs" titulaires d'un D.E.A. pour la Russie - Moscou et Saint-Pétersbourg, B. O. du 27 mars 2003 p. 973, professeurs ou maîtres de conférences pour la filière francophone de l'université Galatasaray en Turquie, B. O. de janvier 2002, Postes de lecteur dans des universités italiennes, B. O. n° 3 du 16 janvier 2003).
Des O.N.G. recrutent des volontaires, comme :
Écoles
sans frontières, B.P. 466, 83514 LA SEYNE SUR MER CEDEX, tél. +33
(0)4 94 30 09 10, télécopie +33 (0)4 94 30 10 25, mél. <esf.france@wanadoo.fr>
http://perso.wanadoo.fr/EcolesSansFrontieres/
Délégation catholique pour
la coopération, B.P. 303, 9 rue Guyton de Morveau, 75625 PARIS CEDEX
13, tél. +33 0(1) 45 65 96 65, télécopie +33 (0)1 45 81 30 81, mél.
<dcc@ladcc.org>
http://dcc.cef.fr
Enfants
et développement, (Save the Children France) 13 rue Jules
Simon, 75015 PARIS, tél. +33 (0)1 53 68 98 20, télécopie +33 (0)1 53 68 98 29,
mél. <siege@enfantsetdeveloppement.org>
http://enfantsetdeveloppement.org
Association française des
Volontaires du progrès (AFVP), Route
du Bois du Faye - B.P. 207 - LINAS - 91311 MONTLHERY CEDEX, tél. +33 (0)1 69 80
58 58, fax +33 (0)1 69 80 58 00, mél. <dg@afvp.org>,
http://www.afvp.org
Pour les postes "civils", il faut généralement avoir des compétences en F.L.E. et/ou en formation de formateurs ou comme conseiller pédagogique et une expérience à l'étranger. Détachement administratif possible. Recrutement de "volontaire international" depuis la fin 2000. http://www.civiweb.com
Le programme européen SOCRATES a des volets
"mobilité" s'adressant aux étudiants en fin d'études et aux jeunes enseignants.
Les actions concernées sont Comenius (Comenius 2, assistant linguistique), Lingua,
Erasmus.
http://www.socrates-france.org
Le programme européen JEUNESSE, géré en France par l'INJEP (Institut national de la Jeunesse et de l'éducation populaire) permet de prendre part activement à un échange impliquant des associations ou des collectivités (accessible de 18 à 25 ans) le service volontaire européen http://www.injep.fr/prog/SVE
Il existe aussi des procédures d'échanges d'enseignants de langue et du premier degré notamment avec l'Allemagne, la Grande-Bretagne, les États-Unis, etc. Procédure spéciale pour le Québec et la Louisiane. (Note de service).
Des échanges poste pour poste entre des professeurs de langue vivante, titulaires des établissements publics français du second degré et des enseignants étrangers d'établissements publics ou privés sont organisés avec les pays suivants : Allemagne, Australie, Autriche, Canada, Espagne, États-Unis, Irlande. Un système spécifique a été mis sur pied pour la Grande-Bretagne et l'Irlande du Nord : Voir le N° spécial 18 du bulletin officiel (7 novembre 2002)
Il existe des programmes d'échanges pour les enseignants du premier degré : Allemagne, Etats-Unis, Louisiane (accessible également aux titulaires d'une mention FLE de licence non titulaires)
Voir le N° spécial 18 du bulletin officiel (7 novembre 2002)
XII. Spécial retraitéSi vous êtes retraité et dynamique, vous pouvez partir en mission avec :
le GREF (groupement de retraités "Educateurs sans frontières"), où se retrouvent, entre autres, des militants ou anciens militants du SGEN-C.F.D.T., tél. +33 (0)1 45 23 10 81, télécopie: +33 (0)1 48 01 08 69 - 28 bd Bonne Nouvelle 75010 PARIS http://www.gref.asso.fr
ou AGIR abcd (Association générale des intervenants retraités) - Action de bénévoles pour la coopération et le développement (regroupe des professionnels de métiers différents) tél. +33 (0)1 47 70 18 90, télécopie: +33 (0)1 47 70 36 26 - 8 rue Ambroise Thomas 75009 PARIS http://www.agirabcd.org
Le dossier de candidature est revêtu de l'avis des supérieurs hiérarchiques, avis dont l'administration tient le plus grand compte lors du recrutement. Nous vous conseillons donc d'en prendre connaissance.
Partir Partir, ce n'est pas seulement "aller à l'étranger" ou "s'enrichir à l'étranger" ! Mais c'est aussi le plaisir d'aller à la découverte d'autres peuples (c'est bien différent d'aller enseigner dans une école française, à des enfants français en grande majorité, où les parents sont "gestionnaires" de l'école et où les enseignants "oublient" de défendre leurs droits sous peine de se voir "éjecter" !) et de partager des expériences avec la population locale. Il faut pour cela être très disponible, ouvert (apprendre une nouvelle langue par exemple) et croire en une cause (foi "laïque" et énergie !). J'ai vécu pendant 8 ans dans des conditions décentes de recrutée locale (avec, c'est vrai, la facilité d'être fonctionnaire et d'avoir bénéficié d'un détachement administratif pendant 8 ans), travaillant tour à tour pour des réfugiés laotiens (en langue anglaise), pour des étudiants (thaïs et khmers) en langue française, pour des minorités montagnardes isolées du Laos en langue lao. Bien sûr, je n'ai pas mangé de camembert ni dormi avec la climatisation tous les jours ; certes, je n'avais pas d'enfants à charge, mes besoins et envies étaient moindres ; cela donc a été possible sans la moindre frustration et pour mon plus grand bonheur ! Pas toujours facile cependant ! Isolée parfois ! On parle aussi beaucoup de la préparation au départ mais il faut également bien préparer son retour ! Après avoir été "Quelqu'un" (poste à responsabilités à l'étranger), notre expérience à l'étranger n'est pas validée ni reconnue et il faut savoir être modeste ! N'en a-t-on pas bien profité ? PATRICIA |